Riddikulus Hogwarts²
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexionPortail
Le Deal du moment : -34%
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
Voir le deal
919 €

Partagez | 
 

 "Trouvé (Kalev)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Kirsan Vitali

Kirsan Vitali
+ : Collège - 6eme

Masculin Capricorne Zeeeennnnnn !!!!!

█ Points : 20
█ Gallions : 9261
█ Messages : 11

♦ Né(e) le : 26/12/1994
♦ Age : 29
♦ Sang : né de parents sorciers
♦ Animal : Corbeau
♦ Sortilège : Alohomora
♦ Baguette : pin blanc de corée et ventricule de dragon, 28.3 cm, rapide et souple, excellente prise en main
♦ Nationalité : russe

aucun


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien:
Grimoire Personnel:

MessageSujet: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeDim 4 Sep - 18:32


Deux mois de vacances infernales, marquées sur sa peau d’opaline, dissimulées par sa robe de sorcier. Même si le piano restait sa passion première, jouer sous la directive de son père relevait plus de la contrainte que du plaisir. Pas peu content d’être rentré à Poudlard pour cette sixième année, Kirsan avait pris place dans l’une des carrioles tirée par un sombral. Si il connaissait de nom ces créatures il n’en avait jamais vu une. Les trois autres personnes en sa compagnie lui disait vaguement quelque chose, peut être les avait-il croisé, peut être leur avait-il parlé. En tout cas il n’en gardait aucun souvenir. Ce ne devait pas être important.
Tout le long du trajet le russe ne dit pas un mot, n’accorda pas même un regard à ses compagnons de route. Ses yeux gris-bleu fixaient sans trop le voir le paysage. Tout juste distinguait-il les arbres. Une nouvelle année qui commençait, l’avant dernière. Comme le temps avait filé. Kirsan se voyait encore, première année traversant le lac, pour entrer bien après ses aînés dans la grande salle. Il se souvenait de son cœur qui battait à tout rompre, de ses yeux émerveillés se posant sur chaque recoin de la pièce sans oser y croire. Au fond peu importait qu’il n’ait pas été à Durmstrang, Poudlard était aussi bien, voir mieux. Ah et cette attente, insupportable, alors qu’il voyait défiler tous les élèves appelés un à un pour être répartit dans leur maison respective. Et lorsque ce fut son tour, quand le nom de « Vitali » résonna, son cœur avait manqué un battement. Peut être que quelques uns, plus âgés, tiquèrent à l’entente de son nom, pourquoi pas, Kirsan connaissait bien la réputation de sa famille dans le monde magique. Pas vraiment des traîtres, mais pas vraiment des gens appréciés non plus. Au fond qu’est-ce que ça changeait ? Tant qu’il pouvait apprendre la magie ! Un rêve d’enfant se réalisait.
Il se souvenait avoir tremblé quand le Choixpeau s’était posé sur sa tête, et de sa surprise en entendant cette voix venue d’un autre âge y trouver échos. Le choix fut rapidement fait, sa maison pour cette année et celle à venir serait Serdaigle.

La suite s’était déroulée sans encombres. Il avait passé haut la main ses examens, obtenait toujours de très bonnes notes, disparaissait aussi soudainement qu’il apparaissait dans les couloirs. Pourtant, malgré le temps, jamais il ne se lassait de ce spectacle que lui offrait l’école. Sans doute parce qu’il savait que la fin approchait, que bientôt ce monde lui fermerait ses portes. Comme il enviait les autres, insouciant, ne se rendant pas compte de leur chance.
Un soupir franchit ses lèvres, et avant même qu’il ne dise quoi que ce soit, il était dans la grande salle et assistait, comme tous les ans, à la cérémonie de répartition des premières années. La soirée se déroula tranquillement, Kirsan bavardait de choses et d’autres avec ses voisins de table, quand l’envie s’en faisait sentir, ou quand on lui demandait quelque chose. Mais le plus souvent il se taisait. Ce serait mentir que de dire qu’on ne s’intéressait pas à lui, les étudiants étrangers attisaient toujours la curiosité, et la Russie ce n’était pas vraiment la porte à côté. Alors bien souvent on lui demandait de raconter un peu ce qui se passait là bas, ou de simplement parler sa langue natale, pour le simple plaisir d’entendre d’autres sonorités. Pour le reste, Kirsan restait silencieux. Qu’avait-il à dire ? Lui ne connaissait pas les dernières actualités pour ne pas lire la Gazette du Sorcier. Il ne pouvait parler sport à des gens ne connaissant que le Quidditch alors que lui pratiquait le ski ou le traineau.

Autant dire que malgré sa joie d’être de retour, Kirsan fut bien plus soulagé d’entrer dans le dortoir. Son carré séparé des autres par d’épais rideaux, ses affaires encore emballées attendant d’être rangées, et sur la table de nuit, Jij qui dormait encore. Le jeune homme passa l’index sur les plumes duveteuse de l’oiseau de geais. Il coassa doucement sous la caresse.

-Dobryi vetcher.

Il battit des ailes à la salutation de son maître. Un sourire aux lèvres, Kirsan entreprit de ranger tranquillement ses habits, ses livres, ses affaires, et deux trois autres choses dans un silence religieux. Quand les autres le rejoignirent il les salua, dans un anglais parfait quoique à l’accent très prononcé. Jij, lui, s’était rendormit. Son maître le rejoignit peu de temps après dans les bras de Morphée.

Six années calmes, qu’il n’oublierait jamais. Pourtant à l’aube de la troisième une nouveauté était venue perturber son quotidien. Cette étrange rencontre sur le Chemin de Traverse n’eut de cesse de le troubler. Par la suite, ce garçon croisé un jour tout à fait banal croisait sa route à tout moment. Kirsan prenait plaisir à ce jeu du « fuis moi je te suis ». Depuis la troisième année ils se frôlaient dans les couloirs, se suivaient, se fuyaient, se cherchaient sans jamais se rencontrer. Le russe connaissait l’identité du blond lorsque, un jour de match, les filles s’étaient mise à hurler son prénom. Inutile de préciser que ses tympans ne s’en étaient jamais remis totalement. Kalev. Un sorcier en sixième année, comme lui, élève à Poufsouffle. Pourquoi lui ? Kirsan ne savait pas. Mais c’était ainsi, tout simplement. Une fois il avait sentit que le jeune homme s’apprêtait à le trouver, alors il s’était mit à courir, jusqu’à bifurquer dans le premier couloir tandis que l’autre filait tout droit. Parfois il sentait dans son dos le regard de ce garçon qui cherchait celui qui, deux secondes plus tôt, avait réveillé cette sensation. Tous deux savaient. Cette partie de cache-cache prendrait fin tôt ou tard.

Trois jours seulement s’étaient écoulés depuis la rentrée. Les cours déjà avaient commencé, sans grands changement à part le niveau de difficulté plus élevé. Une routine à laquelle le russe prenait rapidement goût. Les soirs il sortait avec Jij se promener au bord du lac. Le reste du temps il travaillait ou comblait ses lacunes du monde magique en lisant un livre emprunté à la bibliothèque. Toutefois jamais sa véritable passion ne le quittait. Ici, à Poudlard, ils étaient rarissimes à connaître ce don. Non pas qu’il en faisait un secret, simplement il n’en parlait pas. Si on voulait savoir il suffisait de chercher le nom de Vitali sur internet.
Cette nuit là, Kirsan ne trouvait pas le sommeil. Il quitta son lit et s’habilla, troquant la robe de sorcier pour un jean simple et une chemise blanche. Ce soir il ne serait pas sorcier, ce soir il serait musicien. Jij suivit son maître, désireux de se dégourdir les ailes. Sans bruit, le jeune russe quitta les dortoir, se glissa en dehors de la salle commune des Serdaigles pour se retrouver dans les couloirs. Là il soupira de soulagement contre le mur.

-Où allez-vous à une heure pareille ?

La voix le fit sursauter. Kirsan se retourna, pâle, craignant qu’on ne l’ai découvert et qu’il se fasse renvoyer. Par chance il ne s’agissait que d’un des personnages de tableau. Un homme style XVIIIe.

-Juste m’adonner à mon passe temps, souffla Kirsan, un sourire taquin sur ses lèvres glacées.
-Si on vous attrape vous ferez perdre des points à votre maison jeune homme, alors méfiez-vous !
-Ne vous en faites pas, on ne me verra même pas.


Sur ce il fila dans les couloirs désert avant de tomber sur un surveillant. Jij volait dans son dos, silencieusement, sans laisser tomber ne serait-ce qu’une plume. Kirsan n’avait même pas pris sa baguette. Pas besoin là où il allait. Simplement guidé par les flammes disséminées aléatoirement pour éclairer les couloirs, le jeune homme gravit les escaliers capricieux du château pour arriver au quatrième étage.
Ici se cachait la meilleure des salle, connue de quelques rares élèves. La Salle sur Demande. Depuis sa deuxième année où il apprit son existence, Kirsan s’y rendait régulièrement, en compagnie de Jij. Selon le rituel habituelle, il passa trois fois devant le mur en pensant à un piano. A son troisième passage le mur nu vit se dessiner sur sa pierre les contour d’une porte de bois ancienne. Il donna un coup d’œil des deux côtés avant d’entrer.

La salle, immense, était totalement déserte, excepté un piano à queue en son milieu drapé d’un fin voila nacré. Jiji alla se poser sur le pupitre. La lune pleine au dehors baignait la salle de sa lumière fantomatique au travers des grandes arcades. Le vent de ce début septembre s’y engouffrait, un peu froid mais encore supportable. Kirsan s’avança jusqu’à l’instrument qu’il effleura du bout des doigts. Ce soir il pourrait jouer en toute tranquillité. Son père ne serait pas sur son dos, il ne lèverait pas la main sur lui, il ne crierait pas. Ce soir il n’y aurait que lui et la musique.
Le jeune homme s’installa. Ses doigts filèrent sur les touches, les effleurant à peine comme on effleure une chose précieuse et fragile, menaçant de se briser sous un contact trop brusque. Comme soudain muent par une volonté propre, ils se mirent à courir sur les touches. Les notes misent bout à bout se muèrent en mélodie, à la fois triste et joyeuse, adieu et promesse de retour, amour perdu à jamais mais éternel. Un morceau à deux mains qu’il connaissait par cœur. Les yeux fermés, Kirsan se laissa porter par la musique, qui elle, fuyait par les fenêtre aux rideaux de tulle volant sous la brise. Un décor en noir et blanc.
Même lorsqu’il sentit qu’il arrivait, le russe ne s’arrêta pas. Même lorsque la porte s’ouvrit il garda les paupières closes. Même lorsque les pas s’approchèrent, ses doigts jamais ne cessèrent de courir sur les touches. Porté par sa passion et les émotions qu’il déversait en flots dans sa musique, Kirsan ne cilla pas quand il s’arrêta près de lui. Ses doigts enfin s’arrêtèrent. La dernière note se dissipa dans l’air, ramenant le silence autour d’eux. Le russe leva les yeux vers ce garçon croisé un jour de grisaille sur le Chemin de Traverse. Et un mot, un seul, franchit ses lèvres froides :

-Trouvé …

Comme réponse aux mots de son vis-à-vis.


Dernière édition par Kirsan Vitali le Dim 4 Sep - 18:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kalev Hopwar
Sixième • Poufsouffle

Kalev Hopwar
+ : "Trouvé (Kalev) Poufsouffle6eme

Masculin Lion Je suis trop un beau gosse huhu !

█ Points : 60
█ Gallions : 9347
█ Messages : 43

♦ Né(e) le : 21/08/1995
♦ Age : 28
♦ Sang : Mêlé.
♦ Animal : Hibou
♦ Sortilège : Evanesco.
♦ Baguette : Bois de cerisier, cheveu de Vélane, 27 centimètres, parfaite pour les métamorphoses, relativement souple.
♦ Nationalité : Anglaise.

Joueur de Quidditch


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien: Kalev. Kal' ça le fait aussi.
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeDim 4 Sep - 18:34

Encore une année à Poudlard. Cette rentrée était la sixième pour Kalev qui, par miracle, avait obtenu assez de B.U.S.E pour ne pas redoubler. De retour à la gare de King’s Cross, il avait nouveau traversé la barrière séparant le monde Moldu du Quai 9 ¾, pour monter à bord du somptueux train rouge et noir. Pour le jeune homme, le trajet, loin d’être long, était l’occasion de retrouver ses vieux amis abandonnés le trente-et-un juillet à l’arrivée du Poudlard Express à Londres. Le court voyage en carriole tiré par les invisibles Sombrals n’était pas déplaisant non plus. Ils avançaient dans la nuit noire, tout juste éclairés par quelques lanternes, jusqu’à l’entrée de l’immense et imposant château. Au loin, les élèves pouvaient apercevoir la Forêt Interdite, mais comme son nom l’indiquait si bien, mieux valait ne pas s’y rendre …

La reprise des cours ne fut pas trop dure pour le blond, enfin débarassé de la Divination, et bien qu’il lui restait les potions dans les pattes, il acceptait, chose rare, pour ce début d’année, de donner un peu de sa bonne volonté et de faire ses devoirs. Preuve en était qu’au bout du troisième jour, il n’était toujours pas collé pour cause de procrastination, un exploit. D’habitude, la première retenue de l’année tombait le jour de la rentrée, souvent en Divination d’ailleurs. Soi-disant qu’il dénigrait cette matière … La vérité étant qu’il voyait plus de chose dans une tranche d’ananas que dans une boule de cristal. Kalev adorait l’ananas.

La nuit était tombée depuis longtemps, mais l’adolescent ne trouvait pas le sommeil. Allongé dans son lit à baldaquin, protégé par les rideaux sombres, il fixait un point invisible sur la toile tendue au dessus de lui. Bras sous la tête, il semblait pensif, et à juste titre. Plusieurs mois que cela n’était pas arrivé. Cette sensation. Cette présence. Il l’avait à nouveau senti. Il s’était retourné, avait balayé la foule des élèves aux couleurs de leur Maison de ses yeux cobalt, mais rien. Comme d’habitude. Deux ans que cela durait, et à l’aube de cette troisième, plus que jamais, le Poufsouffle désirait savoir qui était cette personne qui l’épiait.

Ils étaient des centaines à l’école de sorcellerie de Poudlard, traquer un seul individu parmi tous ces visages relevait de la mission impossible. C’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin, un bien grand défi. Kalev ne savait rien de lui ; fille, garçon, année, Maison, nom ? Tout lui était inconnu. Mais la sensation était là et il n’y pouvait rien. Un jour, il trouverait. Il saurait. Et ce jour-là, il pourra enfin dire « Tu es là ».

Comprenant qu’il n’arriverait pas à dormir, Kalev abandonna ses songeries sans issue et se redressa, se retrouvant assis en tailleur sur ses draps jaunes accordés au noir des rideaux. Les couleur de sa Maison. Parfois, il avait l’impression de vivre dans une ruche géante, avec ces couleurs d’abeille. Le Poufsouffle lâcha un léger soupir. A défaut de se reposer, autant s’instruire. Ecartant un pan de tissu, il récupéra le livre sur les métamorphoses de haut niveau qu’il avait acheté sur le Chemin de Traverse, quitta la chaleur de son lit et frissonna. Il n’aimait pas le froid, lui il avait besoin d’une source sûre de chaleur. Il ouvrit sa malle et en sortit un simple pantalon corbeau et un pull de sa Maison, puis quitta son dortoir pour rejoindre la salle commune.

A cette heure-ci elle était déserte, et une horloge lui indiqua qu’il était là au beau milieu de la nuit. Une heure du matin. Le lendemain serait une rude journée. D’un coup de baguette il raviva le feu de la cheminée grâce à un petit Incendio. Il posa alors sa compagne sur une des tables de la pièce en compagnie de son livre, puis s’assit, ouvrant l’ouvrage dans l’espoir d’y apprendre des choses intéressantes. Le son des flammes crépitant dans l’âtre lui parvenait en douce mélodie, accompagné de celui des pages tournées et plus loin encore le hululement des chouettes et des hiboux qui voltaient sous la lune croissante.

Sa joue étaient posée dans sa main, tête légèrement penchée, son coude sur la table soutenant la lourdeur de son crâne. Ses cheveux blonds effleuraient son visage, dissimulant parfois à ses yeux quelques mots. Il repoussait alors ces mèches de ses doigts libres entre deux pages tournées, dégageant son front, avant de retourner toucher la texture granuleuse mais douce du papier neuf où étaient imprimés des milliers de lettres d’une profonde encre noire dans une police régulière, loin de l’écriture un peu penchée, fine et délicate, qu’employait le jeune sorcier. Mais loin de l’aider à rejoindre Morphée, cette lecture l’emmenait bien loin de ses draps chauds.

Il ne pouvait s’empêcher de penser à cette présence. Depuis ce matin, lorsqu’il l’avait senti au détour d’un couloir, il en était obsédé. Tout cela ne pouvait plus durer, Kalev voulait découvrir l’identité de cet inconnu. Comment ? Cette même question hantait son esprit aussi sûrement que le Moine Gras hantait les couloirs de Poudlard. Quand bien même il serait autorisé à consulter le registre des élèves inscrits à l’école, il ne pourrait mettre ni nom ni visage sur cette personne. Existait-elle seulement ? S’inventait-il de drôles de chose ? Il avait pourtant passé l’âge d’avoir un ami imaginaire, et les amis imaginaires ne fuyaient pas leur créateur ainsi.

Incapable de se concentrer sur sa lecture, Kalev referma son livre d’un petit coup sec et posa sa tête sur ses bras croisés sur la table, le regard perdu dans la danse langoureuse des flammes qui ondulaient dans la cheminée. Etrangement le feu que crachait les dragons n’était pas aussi doux et fascinant que celui qui réchauffait les cœurs et les maisons. Plus violent, plus brutal, on le craignait et l’évitait là où celui de la cheminée était ardemment désiré dans les tristes nuits d’automne comme les longues soirées d’hiver. Le jeune sorcier se plaisait à croire qu’il existait un petit démon du feu, quelque part, passant de foyer en foyer pour embraser les âmes de ceux qui vivaient dans le froid de la solitude. Parfois malgré qu’il soit loin d’être seul, il aurait aimé pouvoir demander à cette entité de lui donner une flamme, juste une, pour lui tenir chaud, toujours. Juste lui demander …

Demander.

Mais bien sûr, qu’il était stupide ! Il aurait dû y penser plus tôt, c’était ça la solution ! Sans réfléchir d’avantage, Kalev se redressa brusquement, repoussa sa chaise, se leva et saisit sa baguette au vol pour la coincer dans son pantalon avant de courir vers le portrait qui servait d’entrée à la salle commune des Poufsouffle. Il réveilla l’occupant du tableau qui grogna et franchit l’entrée, et se mit à courir vers le quatrième étage sans chercher à paraître discret, et ne s’arrêta que lorsqu’il fut face au mur vide accueillant la porte de la Salle sur Demande, pour peu qu’on sache comment y accéder. D’un pas rapide il passa trois fois devant le mur, yeux fermés, pensant de toute ses forces à la Présence.

Quand il les rouvrit, une porte était apparue. Sans hésitation, il la poussa, le cœur serré par un mélange d’excitation, d’appréhension et d’apaisement. Et à peine les battants furent-ils ouverts que le doux son d’un piano parvint à ses oreilles. L’adolescent entra, referma derrière lui, puis s’adossa à l’entrée, immobile à écouter cette musique aussi triste qu’elle était belle. Yeux clos, elle lui évoquait comme la fin de l’été, entre les champs de blés dorés et les forêts de pins accueillant lentement l’automne, avec cette odeur si caractéristique d’après la pluie sur l’humus et le bois. Un peu comme avec la potion d’Amortentia.

Il attendit que la dernière note meurt dans l’immensité du silence pour approcher de quelques pas. Il ne dit alors qu’un mot, un seul, d’une voix assez forte pour être entendue malgré la distance, le cœur battant, un fin sourire aux lèvres, et une joie immense dans la poitrine.

- Trouvé.

Kalev se rapprocha encore, jusqu’à se tenir debout à côté de l’instrument enchanteur. Le Poufsouffle avait toujours été très sensible à ce genre de musique, bien qu’incapable de jouer le moindre son. Puis comme en échos à ses propres mots, la Présence répondit, répéta, redit, montra qu’elle était là, qu’elle existait, qu’il avait gagné à cet interminable jeu de cache-cache.

Et maintenant ? Kalev avait des tas de questions à poser. Qui es-tu, que fais-tu, pourquoi, tout simplement pourquoi. Mais rien. Le silence s’étira, aucun des deux ne venant le briser, se contentant de s’observer. Plus d’une fois le Poufsouffle voulu tenter de le briser, mais intérieurement, il avait l’impression que quoi qu’il dise, ce ne serait qu’une immense et futile ânerie. Alors il resta simplement là, debout, immobile, silencieux, jusqu’à ce que son envie de contact lui revienne. Il vint alors se faire une place sur le petit banc aux côtés de la Présence, bras contre le sien, effleurant les touches du piano de la main gauche, sans y appuyer, alors que discrètement, les doigts de sa droite vinrent enlacer ceux étrangers de la Souris.
Revenir en haut Aller en bas
https://riddikulus2.forumsrpg.com/t352-kalev-hopwar-pour-vous-s
Kirsan Vitali

Kirsan Vitali
+ : Collège - 6eme

Masculin Capricorne Zeeeennnnnn !!!!!

█ Points : 20
█ Gallions : 9261
█ Messages : 11

♦ Né(e) le : 26/12/1994
♦ Age : 29
♦ Sang : né de parents sorciers
♦ Animal : Corbeau
♦ Sortilège : Alohomora
♦ Baguette : pin blanc de corée et ventricule de dragon, 28.3 cm, rapide et souple, excellente prise en main
♦ Nationalité : russe

aucun


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien:
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeLun 5 Sep - 19:31

windows to the past


« Trouvé. » Le jeu était lancé, la règle très simple : se chercher, se trouver. La première partie avait débuté plus tôt, un jour que les deux garçons se croisèrent sur le Chemin de Traverse. Ce soit, Kalev le trouvait pour la première fois, un jour à marquer d’une pierre blanche. Pourtant, son exploit ne lui arracha aucun mot. Ils se regardèrent longuement, sans rien dire de plus. Pourtant des questions il y en avait, d’un côté comme de l’autre. Pourquoi ? « Pourquoi suis-je attiré par toi depuis ce jour ? » Avait-il seulement la réponse ? Pas sûr.

Kirsan s’était décalé pour laisser son vis-à-vis prendre place à ses côtés. Tout naturellement. Pourquoi donc se poser des questions ? Les choses se déroulaient telles qu’elles auraient dû toujours se dérouler. Les doigts du russe se mêlèrent à ceux du poufsouffle. Un geste normal, anodin. Pourtant les contacts n’avaient jamais été son fort, lui qui les craignaient car rarement doux. Toutefois, il s’agissait de Kalev, non de son père. Ce moment s’éternisa, seulement troublé par les gémissements du vent qui s’engouffrait dans la Salle sur Demande. Même Jij restait silencieux malgré ses deux perles noires qui fixaient le nouveau venu. Il se lissa les plumes d’un geste vive, détendit ses longues ailes de nuit avant de se rendormir sur le pupitre.
La main gauche du pianiste retourna effleurer les touches. Le morceau cette fois était différent, beaucoup plus triste. Il se passait de mot. Seul le début de la mélodie fut joué, suite à cela Kirsan se leva et d’un geste gracieux de la main fit signe au blond de s’installer sur le tabouret. Il resta derrière lui, le buste collé contre le dos de Kalev, ses bras de part en part de son corps. Avec toute la finesse dont il était capable, ses doigts revinrent s’enlacer à ceux du Chat. Il avait la peau plus chaude que la sienne. Aussi douce. Un sourire à peine visible ourla ses lèvres.

Lentement il commença à jouer, ou plus exactement à faire jouer Kalev, ses doigts imposant le rythme, caressant les bonnes notes. Un vrai virtuose du piano. Ses yeux gris bleu perdu dans la mélodie et leurs doigts noués, il oublia tout. Poudlard, sa vie, son nom, le menu de la cantine, pour ne penser qu’à la musique et à ce moment. De douce et timide la musique se fit puissante et rythmée. Malgré la difficulté de jouer avec des doigts étrangers, il n’y eut pas une seule fausse note.
Son buste collé au dos du jeune homme, Kirsan se pencha doucement à son oreille et souffla de sa voix si caractéristique de son origine, sonnante et chaude malgré le froid de son pays :

-Kirsan. Kirsan Vitali.

En espérant que ce nom de famille ne lui dise rien, qu’il ne pose pas de question, qu’il n’ait pas la sottise de s’arrêter à cette seule information. Le temps s’écoula encore lentement jusqu’à ce que la musique ne s’arrête, le morceau achevé dont la dernière note trainait encore dans l’air. Le russe gardait pourtant ses doigts enlacés à ceux de son camarades, comme pour prolonger ce moment encore un peu.

Le coassement de Jij le ramena à la réalité. L’oiseau de nuit agitait ses ailes pour rappeler à son maître de ne pas passer sa nuit ici, sinon il serait fatigué à son cours le lendemain. Kirsan se recula pour laisser le loisir au blond de se lever. Toutefois il garda toujours une main prisonnière de la sienne. Ils se firent face quelques minutes, avant qu’un sourire ne vienne fleurir sur les lèvres du Serdaigle. Maintenant Kalev pouvait poser toutes les questions qu’il désirait. A condition qu’il n’accorde la danse que lui proposait son aîné d’un geste de la main.
Tout sorcier étudiant à Poudlard savait danser. Cette tradition, ou torture selon les points de vue, était encrée dans les mœurs du château depuis des générations. Plus encore depuis que la valse légendaire d’un certain Weasley et d’une certaine Mcgonagall. Mais ceci appartenait à une autre histoire.
Kirsan posa une main sur la taille de son partenaire, l’autre tenant délicatement celle, chaude, de Kalev. Et sur un air de musique imaginaire qu’il n’avait aucun mal à entendre, il l’entraina pour une danse improvisée au milieu de la Salle sur Demande. Une fois de plus le silence régnait en maître, mais pas besoin de mots pour lire dans les yeux gris-bleu de Kirsan qu’il attendait les questions, sans être certain de pouvoir contenter le Chat.
Revenir en haut Aller en bas
Kalev Hopwar
Sixième • Poufsouffle

Kalev Hopwar
+ : "Trouvé (Kalev) Poufsouffle6eme

Masculin Lion Je suis trop un beau gosse huhu !

█ Points : 60
█ Gallions : 9347
█ Messages : 43

♦ Né(e) le : 21/08/1995
♦ Age : 28
♦ Sang : Mêlé.
♦ Animal : Hibou
♦ Sortilège : Evanesco.
♦ Baguette : Bois de cerisier, cheveu de Vélane, 27 centimètres, parfaite pour les métamorphoses, relativement souple.
♦ Nationalité : Anglaise.

Joueur de Quidditch


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien: Kalev. Kal' ça le fait aussi.
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeLun 5 Sep - 21:05

Kalev n’avait jamais joué la moindre note sur un piano. L’expérience était nouvelle, fascinante, enivrante, et les doigts mêlés aux siens qui le guidaient lui paraissait comme quelque chose de précieux, comme un trésor, quelque chose de rare et de grande valeur. Toucher cette Souris, c’était comme confirmer son existence. On ne touchait pas un fantôme, une entité immatérielle, quelque chose sortie tout droit de notre imagination. Il se laissait bercer par la musique, s’en remettant complètement à ce qui quelques minutes auparavant encore n’était associé qu’à une simple présence dans son dos. Il se contentait de garder les yeux rivés sur leurs mains liées, effleurant tour à tour les touches noires et blanches du piano d’où s’élevait un air mélancolique.

Intérieurement, Kalev aurait aimé que ce moment partagé dur plus longtemps, qu’il s’éternise, qu’ils restent là, torse contre son dos, sa chaleur près de lui le préservant du froid de l’air nocturne s’engouffrant par les fenêtres ouvertes. Juste là, à murmurer un prénom à la douce sonorité, un prénom qu’il désirait connaître depuis le premier jour. Il y avait quelque chose de particulier entre eux, il le savait, le sentait. Une amitié muette alors même qu’ils venaient de se rencontrer. Le jeune homme avait comme cette vague impression qu’ils se connaissaient depuis longtemps, quand bien même il soit conscient qu’il venait d’attraper sa « proie ».

Quand Kirsan s’éloigna, il voulu l’attraper, lui dire de rester, de ne pas bouger. Kalev avait peur de le voir s’en aller, disparaître encore une fois, et qu’au final il ne soit plus jamais capable, ou pire, autorisé à le retrouver. Les Vitali, il ne connaissait pas, et de toute façon même si c’était le cas, il s’en ficherait, infiniment. Lui regardait la personne qu’il avait en face de lui, pas un nom flottant dans les airs, comme une épée de Damoclès troublant les relations, cette petite formalité administrative sans importance. Le Poufsouffle n’avait pas besoin de nom. Un visage lui suffisait.

Sans le repousser ou se plaindre, Kalev laissa son camarade l’emporter dans une danse calme, au rythme imaginaire. Loin d’être le meilleur des danseurs, il savait exécuter quelques pas sans écraser immanquablement les pieds de son ou sa partenaire, et se prêter à cette activité ne le dérangeait pas. Tout en tournoyant sur un son absent, silencieux, le blond réfléchissait à une question à poser. A vrai dire, ça ne l’intéressait pas vraiment. Il préférait lancer une conversation plutôt que de voir se succéder un banal jeu de ni oui ni non. Il attendit que leur petite valse cesse, s’assit à même le sol de la Salle sur Demande, levant les yeux vers son interlocuteur, puis lui adressa un petit sourire avant de briser de quelques mots le silence instauré. Sans être murmurés, ils étaient à peine audibles, doux, presque éteints, comme pour respecter le calme de leurs échanges aphones.

- Tu joues bien. Tu pratiques depuis longtemps ? Je n’avais jamais touché à un instrument avec aujourd’hui, et sans toi je ne l’aurais probablement jamais fait. J’aime beaucoup le piano, mais je ne sais pas y aligner la moindre note.

Que dire d’autre ? Qu’il avait choisi un bel endroit pour s’exercer ? Que sortir en pleine nuit n’était pas prudent ? La raison pour laquelle il ne l’avait jamais vu avant ? C’était futile, tellement futile. Peut-être devait-il lui aussi se présenter. Par politesse. Et aussi parce qu’il était plus aisé d’appeler les gens par leur prénom plutôt que par leur couleur de cheveu. Jambes et bras croisés, toujours à fixer Kirsan, il déclara d’un ton joyeux :

- Kalev, enchanté. Blond-minus pour les intimes, le poursuiveur de Poufsouffle pour les tacticiens, la loque pour la famille. Choisis ce que tu préfères.

Il n’allait pas faire le difficile. De toute façon, ce n’était pas important. Le jeune homme frissonna. Il faisait bien frais la nuit venue en automne, et les fenêtres ouvertes n’aidaient pas à préserver la chaleur déjà peu existante du vieux château. Mais il se tut à se sujet, se contentant de sourire, tout simplement, avec une joie non feinte sur le visage.
Revenir en haut Aller en bas
https://riddikulus2.forumsrpg.com/t352-kalev-hopwar-pour-vous-s
Kirsan Vitali

Kirsan Vitali
+ : Collège - 6eme

Masculin Capricorne Zeeeennnnnn !!!!!

█ Points : 20
█ Gallions : 9261
█ Messages : 11

♦ Né(e) le : 26/12/1994
♦ Age : 29
♦ Sang : né de parents sorciers
♦ Animal : Corbeau
♦ Sortilège : Alohomora
♦ Baguette : pin blanc de corée et ventricule de dragon, 28.3 cm, rapide et souple, excellente prise en main
♦ Nationalité : russe

aucun


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien:
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeMer 7 Sep - 6:12

Il ne se débrouillait pas trop mal en danse bien qu’on devinait aisément que cette discipline n’avait pas sa faveur. Néanmoins Kalev s’en tira avec les honneurs une fois cette valse improvisée achevée. Le jeune homme s’installa à même le sol. Un instant encore ils se fixèrent sans rien dit, puis enfin Kirsan put entendre le son de la voix de son interlocuteur. Un ton doux et léger, joyeux, reflétant très bien la personnalité du Poufsouffle.
Le russe l’imita, croisant les jambes pour s’asseoir au sol. A peine installé, Jij prit son envol et vint se poser sur l’épaule de son maître avant de coasser. Il réclamait une caresse que Kirsan eut tôt fait de lui offrir. Il reçut les compliments par un simple mouvement de tête semblable à une inclinaison. Après tout qui ne lui avait jamais dis qu’il jouait bien ? Il pratiquait le piano depuis qu’il savait marcher, c’était dire.

-Je pratique depuis ma plus tendre enfance en effet. Comment dit-on ? Que j’ai la musique dans le sang.

Les mots roulaient sur sa langue en de douces sonorités, aussi musicales que les sons qu’il jouait.

-Je pourrais t’apprendre quelques morceaux si tu le désire.

Après tout il ferait aussi un très bon professeur de musique. Du moins l’espérait-il car jamais il n’avait enseigné. Mais ne disait-on pas qu’il y avait un début à tout ? Le blond se présenta en bonnes et dues formes, mais Kirsan le connaissait déjà. D’ailleurs le lui dit :

-Je sais qui tu es. En fait je l’ai appris en troisième année, lors d’un match de Quidditch contre Serpentard. Les filles n’arrêtaient pas de hurler ton prénom, mes oreilles ont bien faillis me lâcher. Il chercha ses mots un petit instant. Hystériques, je crois. Pardonne moi, je ne parle ta langue que depuis six ans, et ce n’est pas assez pour tout savoir. Et avec mon accent on ne comprend pas toujours tout.

A l’inverse de Kirsan, le Poufsouffle jouissait d’une réputation auprès de ces dames que le charme exotique du russe ne parvenait à égaler. Pas que cela pose problème au jeune homme. Après tout il n’avait jamais eu la moindre aventure, ne s’intéressait pas aux filles, et serait certainement fiancé sous peu. Contrairement à Kalev il était l’homme de l’ombre, celui qu’on apercevait en se demandant si on venait de le rêver ou non.
Il sourit en entendant les surnoms dont on l’affublait. Lui n’en avait aucun. Kirsan, ou Maître Vitali à la maison lorsque les domestiques s’adressaient à lui, mais rien de plus. Pas de surnom affectueux, ni de ceux qu’on offraient à son petit ami, ni ceux que criaient une bande d’amis au détour du couloir. Lui était juste Kirsan.

-Kalev sera très bien.

Et maintenant que dire ? Il ne voulait pas aborder le sujet de leur rencontre. Pourquoi sombrer dans la banalités ? Même si au fond ils n’avaient strictement rien à se dire. Remarquant qu’il tremblotait un peu, Kirsan se leva, troublant par là même le repos de son oiseau, et vint derrière le jeune homme à qui il offrit ses bras en couverture. Il l’enlaça, son épaule devenue oreiller d’un soir. Ah si les filles les voyaient, les rumeurs les plus folles courraient dans Poudlard. Le corbeau se posa sur la seule épaule libre à défaut de pouvoir prendre la tête de cet inconnu comme perchoir.

-Lui c’est Jij, mon compagnon.

L’intéressé coassa doucement, son cri toutefois fut assez profond pour déchirer la nuit. A nouveau le silence fut maître. C’est qu’ils n’avaient rien à dire. A part parler de l’école peut être. Au lieu de cela il murmura simplement :

-Les nuits sont belles ici aussi. Chez moi elles sont tellement noires … Mais parfois, très au nord dans la pays, il y a des aurores boréales. C’est magnifique. Nous allons être très fatigués demain si nous veillons trop longtemps. Dis Kalev, est-ce que tu me cherchera encore la prochaine fois ?

Une promesse dissimulée sous ces mots. Oui ils se reverraient, mais il faudrait se chercher, se trouver, s’apprivoiser un moment avant de se séparer. Le Serdaigle se leva soudainement sans un mot. Il fallait qu’ils retournent à leur dortoir respectif. Le problème étant qu’ils devaient rentrer sans se faire surprendre. Un véritable parcours semés d’embuches. Et lui qui n’avait pas pris sa baguette … Toutefois il avait trouvé bien mieux au cours de cette escapade malheureusement trop courte. Comme cette petite heure passée ensemble pouvait suffire à rattraper ce temps perdu. Enfin perdu, pas tant que ça. Car au moment même où il était entré dans la salle, Kirsan eut enfin l’impression que le monde se remettait à tourner.
Sa main dans celle du Chat, le russe tentait de retenir ces dernières minutes. Ah si seulement il possédait un Retourneur de Temps … Allé, s’apitoyer ne faisait pas partie de ses habitudes. D’autant plus qu’avant de se séparer il fallait encore sortir d’ici et traverser l’école, le tout sans être repéré.
Revenir en haut Aller en bas
Kalev Hopwar
Sixième • Poufsouffle

Kalev Hopwar
+ : "Trouvé (Kalev) Poufsouffle6eme

Masculin Lion Je suis trop un beau gosse huhu !

█ Points : 60
█ Gallions : 9347
█ Messages : 43

♦ Né(e) le : 21/08/1995
♦ Age : 28
♦ Sang : Mêlé.
♦ Animal : Hibou
♦ Sortilège : Evanesco.
♦ Baguette : Bois de cerisier, cheveu de Vélane, 27 centimètres, parfaite pour les métamorphoses, relativement souple.
♦ Nationalité : Anglaise.

Joueur de Quidditch


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien: Kalev. Kal' ça le fait aussi.
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeJeu 8 Sep - 19:48

Kalev fut étonné de sentir son acolyte se glisser dans son dos, mais accueillit ce contact avec joie, satisfait de retrouver un peu de chaleur et de présence. C’était tellement agréable … Ce qu’il pouvait adorer se tenir tout contre les autres, à sentir leur odeur, leur température, leur souffle et leurs rires … Il y avait quelque chose là-dedans dont il ne saurait se passer. Il avait comme ce besoin de toujours être proche d’un être vivant quel qu’il soit. Connu, inconnu, homme ou femme, adulte ou enfant, chien ou chat … Temps qu’il était là, autre chose qu'un cadavre, à ses côtés, Kalev s’en satisfaisait. Il n’en demanderait jamais plus.

Les talents de pianiste de Kirsan étaient indéniables, celui qui oserait le dénigrer ferait tout simplement preuve d’une mauvaise foi affligeante, ou de jalousie. C’était triste, mais certaines personnes devenaient méchantes face aux capacités des autres, rongées par la haine envieuse d’être capable de réaliser les mêmes exploits, incapables de voir leurs propres qualités. Kalev lui-même avait conscience qu’il n’avait pas de talent particulier, mais savoir jouer au Quidditch et reconnaître différentes sortes d’oiseaux lui suffisait. C’était là ses aptitudes à lui.

- A mon avis je serais un très mauvais élève, rit Kalev en guise de réponse, petit sourire aux lèvres. Je ne suis pas plus attentif et discipliné des étudiants, parce que je suis assez feignant. Mais si tu acceptes de m’apprendre, je serais très heureux de pouvoir venir te revoir au beau milieu de la nuit. Pour toi, je ferais des efforts.

Des efforts, de sa part, c’était assez rare pour noter cette date sur le calendrier ! Mais avec Kirsan, c’était particulier. Ils venaient de se rencontrer, mais il avait la vague impression qu’ils se connaissaient depuis très longtemps. Pour Kalev, qui avait autant de mal à se lier avec les autres, c’était une sensation étrange. Ses amis, il avait mis du temps à se les faire. Du temps pour arrêter de simplement sourire, du temps pour s’attacher, du temps pour accepter de les voir autrement que comme des passants. Mais Kirsan …

- C’est bizarre, murmura le blond. D’habitude, je n’aime pas vraiment me lier. J’ai peur de perdre quelqu’un, de souffrir. Mais avec toi, je n’ai pas envie de prendre le temps de te connaître d’avantage pour prendre ce risque. Parce que dans le fond … J’ai l’impression que je te connais déjà.

Le pianiste lui parla de son nom, de la façon dont il l’avait appris, le tout d’un accent bien particulier soulignant ses origines. Ciel, les filles hurlaient vraiment si fort ? Quand il jouait, il n’entendait rien, il n’y avait que le vent qui sifflait à ses oreilles, les passes avec ses coéquipiers et les railleries envers les adversaires. Cape au vent, arborant fièrement les couleurs guêpe de sa maison, son seul objectif était de s’amuser et si possible de remporter la victoire. La foule, elle n’existait pas. Donc les filles … Et franchement, il s’en fichait, ce qu’il fit remarquer.

- Pardon pour tes oreilles … J’essaye de faire circuler de fausses rumeurs pour calmer les ardeurs, mais ça n’a pas franchement l’air de marcher. Je pensais pourtant que le coup du quotient intellectuel limité aiderait à les faire taire … C’est compliqué, à croire que l’intelligence du type sur lequel elles fantasment ne les intéresse pas. C’est un comble ! C’est comme si on choisissait un balais neuf juste sur sa marque, sans regarder ses aptitudes, ça n’a pas de logique …

Le Poufsouffle sembla partir dans une étrange réflexion, maugréant quelques mots à vois basse, dont on ne distinguait guère plus que « elles me font suer … » et « pourquoi ça glousse tout le temps ? » entrecoupés de divers soupirs. Toutefois la remarque de son camarade sur son anglais le fit tiquer, et il quitta ses rêveries. Sans se lever, il fit un demi-tour complet sur lui-même pour faire face à Kirsan et prit un air faussement pincé, lâchant une petite pichenette sur son front.

- Pas de ça ! Les langues, origines, noms, âges … On s’en fout. Tu pourrais être mongolien et me parler grec ancien que je te sourirais quand même ! Ce n’est pas facile d’apprendre une langue étrangère à celle que l’on utilise depuis toujours, tu te débrouilles déjà admirablement bien. Moi à part quelques mots de français … Il prit un air de poseur comique, tête haute, grand sourire, et lâcha un petit « Enchanté » d’un horrible accent beaucoup trop anglophone avant de rire, son visage s’adoucissant. Ton accent est très beau, il fait voyager, c’est agréable à entendre. Moi je ne connais rien d’autre que l’anglais, alors forcément je n’ai ni accent, ni connaissances particulières. Mais je serais ravie d’apprendre aussi ta langue, même si je doute être doué pour ce genre d’exercice.

Il admirait les Moldus, contraints d’apprendre des tas de choses bizarres à l’école. Comme les mathématiques. Certes l’arithmancie était encore plus compliquée, mais cette matière était réservée aux masochistes, ça ne comptait pas. Et le blond était vaguement persuadé que leur Histoire était encore plus ennuyeuse que celle des sorciers. Un monde sans magie, ce que cela devait être fade …

L’oiseau de Kirsan se fit remarquer d’un cri rauque, si distinctif des corbeaux. Kalev adorait ces animaux, ayant grandit avec des parents élevant plusieurs rapaces, ornithologues accomplis à leurs heures perdues. Il aurait bien voulu caresser les plumes qu’il devinait soyeuses de l’oiseau, mais par expérience il savait que ces animaux n’étaient pas toujours très enclins à se laisser toucher par un autre que leur maître, aussi s’abstint-il malgré son envie. Quand il fut présenté à la bête, Kalev répondit le plus naturellement du monde :

- Enchanté, Jij. Tu es un beau corbeau, en bonne santé. Ton plumage et splendide. Il se tourna vers son propriétaire. J’adore les oiseaux. C’est de famille à vrai dire. Nous avons plusieurs hiboux, chouettes, faucons et autres milans à la maison. Mes parents les ont dressés, ils vivent en liberté dans la campagne et reviennent quand ils cherchent notre compagnie ou que nous avons besoin d’eux pour le courrier. Je trouve les rapaces magnifiques. Les condors des Andes sont superbes, je rêve d’en voir un en vrai.

Certains voulaient un autographe de leur chanteur favori, lui désirait observer des oiseaux voler en toute liberté. Il lui parla des nuits chez lui et il voulu ajouter autre chose, mais à ses derniers mots Kalev tiqua, et instinctivement referma sa main sur celle de son camarade, comme pour l’empêcher de partir. Il ne devait pas s’en aller. Pas maintenant. Tout, n’importe quoi, un sujet quelconque, mais il voulait rester là, encore un peu, juste un peu.

- Parle-moi de ton pays. Parle-moi tout simplement … Mais ne t’en va pas. Je te trouverai autant de fois qu’il faudra, mais je ne peux pas être là si tu fuis aussi vite.

Tant pis pour la fatigue, pour les cours, pour tout. Ils avaient la nuit entière devant eux, et levés pour levés, autant profiter de cette paix pour se retrouver. Comme pour renforcer cette envie de rester à ses côtés, Kalev se laissa aller dans les bras de Kirsan, yeux clos, impatient d’entendre à nouveau cet accent, cette voix douce, qui sonnait à ses oreilles comme une douce mélodie.
Revenir en haut Aller en bas
https://riddikulus2.forumsrpg.com/t352-kalev-hopwar-pour-vous-s
Kirsan Vitali

Kirsan Vitali
+ : Collège - 6eme

Masculin Capricorne Zeeeennnnnn !!!!!

█ Points : 20
█ Gallions : 9261
█ Messages : 11

♦ Né(e) le : 26/12/1994
♦ Age : 29
♦ Sang : né de parents sorciers
♦ Animal : Corbeau
♦ Sortilège : Alohomora
♦ Baguette : pin blanc de corée et ventricule de dragon, 28.3 cm, rapide et souple, excellente prise en main
♦ Nationalité : russe

aucun


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien:
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeSam 17 Sep - 20:44

Quelle nuit ! Kirsan soupira à peine en sentant le corps de son comparse s’appuyer sur le sien, absorber sa chaleur. Un petit moment de paix et un peu surréel d’ailleurs. Ah ça elles jaseraient les fans du grand joueur de l’équipe de de Poufsouffle.
Le silence de la nuit les enveloppa bien vite, happant les bruits du château endormit. Enfin endormit … Ne disait-on pas que les armures se baladaient dans les couloirs la nuit ? Pourtant en six ans jamais Kirsan n’en avait vu une, et il sortait souvent au milieu de la nuit ! Une cape d’invisibilité lui aurait été bien utile d’ailleurs, hélas cet objet rarissime ne se trouvait pas à tous les coins de rue. Si encore sa famille s’intéressait au monde magique, vu son ancienneté et sa relative « pureté », nul doute qu’elle aurait pu acquérir bien des objets précieux et utiles au jeune homme.
La voix de son ami ramena le russe à la réalité. Il darda ses yeux gris-bleus sur la chevelure doré sous son nez. Cette impression qu’évoquait Kalev, le russe aussi la ressentait. A vrai dire depuis ce premier jour sur le Chemin de Traverse c’était comme si le monde venait de s’habiller des couleurs qui jusqu’ici échappaient à sa vue. Un univers fait de son sur lequel enfin se posaient des teintes, des nuances, du gris, du noir, du rouge et du violet. Du doré et du bleu surtout. Un fin sourire fleurit sur les lèvres glacées du jeune homme. Sans un mot il alla prendre la main de son cadet. Que dire ? Kalev avait parlé tout haut, traduisant une pensée commune.
Puis il s’excusa pour ses pauvres oreilles malmenées par les cris des fans hystériques. Là il rit. Enfin rire, autant que Kirsan puisse rire. C’est-à-dire à peine un sourire haché semblable à une bribe de vent coupée par un mur cassant toute sa force et ses cris. Kirsan ne riait jamais. Les expressions de cette sorte lui étaient interdit. Sans prendre la parole il écouta en hochant imperceptiblement la tête lorsque son camarade invoqua son incompréhension de la gente féminine comme excuse à la détresse des tympans russes. Sur ce point Kirsan ne pouvait que le rejoindre. lui-même ne comprenait pas tout, et d’ailleurs il ne s’était jamais posé la question. Sans trop se rendre compte de ce qu’il disait, sa voix s’éleva en murmure emprunt de l’accent de son pays :

-Je n’ai jamais regardé les filles. De toute façon à la fin de mes études je retournerais en Russie et certainement que père m’aura trouvé une fiancée.

Il n’était pas vraiment conscient que ses propos pouvaient choquer. A l’heure de la liberté, l’émancipation et la recherche de l’amour véritable à tout prix, on ne pouvait plus concevoir le mariage arrangé dans les sociétés dites « modernes ». Pourtant la réalité rattrapait et crevait bien vite cette illusion. Encore aujourd’hui la liberté restait un luxe que même les plus riches, et surtout eux à vrai dire, ne pouvaient s’offrir. Des réflexions bien vite coupées par Kalev qui balaya ces considérations d’un geste de mains et de quelques mots forts, plein de convictions. Kirsan y répondit par un sourire à demi triste. Ah si les choses pouvaient être aussi simples. Au moins s’exprimait-il dans un anglais correct et distinct. Il fallait avouer que le russe était doué dans l’apprentissage des langues, ou des autres matières d’ailleurs. Sa soif de connaissance, sa curiosité naturelle pour son monde, aussi bien magique que moldu, lui avait valu tout naturellement son billet pour Serdaigle. En ça il différait énormément de Kalev. Aux dires du jeune blond, le travail et lui …

-Je te donnerais des cours, dans toutes les matières si tu veux, j’ai d’assez bonne notes. Je n’ai jamais eu plus bas que E depuis ma première année.

Le cri de Jij interrompit cette conversation. Le corbeau gonfla ses plumes sous les compliments. C’est qu’il était un brin coquet l’oiseau, alors forcément lorsqu’on lui faisait remarquer sa beauté, sa magnificence et sa bonne santé apparente, il ne pouvait s’empêcher de se gonfler, et presque ronronner si il en avait été capable. Kirsan apprit par l’occasion que la famille du Poufsouffle se plaisait à l’étude des oiseaux, à leur élevage, leur dressage également. Une passion qu’ils avaient en commun. Kirsan aussi adorait les oiseaux, parce qu’ils pouvaient s’envoler, parce qu’ils pouvaient fuir toute forme d’emprisonnement. Un volatile en cage, rien ne pouvait être plus triste que ce spectacle. Il rejoignit les propos de son ami d’un hochement de tête.
Suite à cela, le russe fit remarquer que l’heure tournait et que rentrer dans leur dortoir serait peut être une bonne idée. Une idée loin d’être au goût de Kalev qui lui demanda de rester, de parler de son pays et sa culture. Kirsan lui prit la main, le gardant proche de lui, et tout bas murmura :

-Si je te dis tout tu ne viendra plus me chercher pour en apprendre davantage. Mais la prochaine fois, si tu veux, je te chanterais la Kalinka. Et je t’apprendrais peut être à la danser, mais il faut être très souple !

Sur ce il rit à nouveau. L’heure de partir était réellement venue, lui ne voulait pas être trop fatigué le lendemain, surtout si on l’interrogeait en histoire. Ce qui était à parier. Hélas leur professeur ne pouvait pas le voir en tableau. Ce professeur, sans le dire, ne portait pas les « sang de bourbe » dans son cœur. Si cette discrimination était fortement réprimée au sein même de Poudlard, cela n’empêchait pas certains de faire connaitre clairement leur position sur le sujet. Des années après la fin de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, ses idées continuait à vivre au travers de la nouvelle génération. Ce professeur donc se plaisait à interroger les sangs-mêlés quand à l’Histoire sorcier, faisant bien comprendre par là quelle était leur place. Et gare à celui qui ne savait pas répondre. Par chance Kirsan pouvait s’arguer d’exceller dans la matière, n’en déplaise à son professeur qui voyait derrière l’air impassible de son élève une arrogance teintée d’une pointe de mépris. Restait à quitter la pièce sans se faire prendre.

L’exercice s’avéreraient bien plus compliqué que prévu. En effet, la Salle sur Demande était connue de certains surveillants qui trouvaient bon d’y faire un tour en attaquant les murs à coup de sortilèges plus ou moins bruyant. L’explosion qui suivit fit sursauter le russe qui blêmit d’un coup. On venait vérifier l’absence d’élèves, comment justifier leur présence ici ? Jij s’envola vers les piliers devant la porte, d’immenses colonnes de marbre.
Kirsan attrapa la main de Kalev pour aller s’y cacher dans l’ombre au moment où la porte s’ouvrait. Son cœur battait tellement vite qu’il pensait le voir sortir de sa poitrine. Mais avec tout le boucan que son palpitant produisait le surveillant allait l’entendre ! L’excitation causée par la peur, cette montée d’adrénaline, un sourire un peu vague ourla les lèvres du Serdaigle. Il fit signe à son compagnon de se taire.
Prudent, Kirsan jeta un coup d’œil. La surveillante leur tournait le dos. Alors tout doucement, il glissa un pied hors de sa cachette pour se faufiler vers le couloir. Si elle se retournait maintenant elle les verrait. Mais si ils ne partaient pas elle les verrait aussi. Par chance, elle scrutait la salle déserte, regardant sous les tables au cas où. Kirsan s’élança dans les couloirs, tenant toujours fermement Kalev. Sans doute les entendit-elle car sa voix s’éleva, mais trop tard, les deux adolescents venaient de disparaitre au détour du couloir. Le russe poussa une porte qu’il referma aussitôt et s’y adossa pour reprendre son souffle. Ils étaient dans une salle de cours de métamorphose.

-On a faillis être bons, souffla-t-il avec ce sourire toujours collé à ses lèvres.


Revenir en haut Aller en bas
Kalev Hopwar
Sixième • Poufsouffle

Kalev Hopwar
+ : "Trouvé (Kalev) Poufsouffle6eme

Masculin Lion Je suis trop un beau gosse huhu !

█ Points : 60
█ Gallions : 9347
█ Messages : 43

♦ Né(e) le : 21/08/1995
♦ Age : 28
♦ Sang : Mêlé.
♦ Animal : Hibou
♦ Sortilège : Evanesco.
♦ Baguette : Bois de cerisier, cheveu de Vélane, 27 centimètres, parfaite pour les métamorphoses, relativement souple.
♦ Nationalité : Anglaise.

Joueur de Quidditch


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien: Kalev. Kal' ça le fait aussi.
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeMer 21 Sep - 15:58

Ainsi donc après ses études, il repartirait. Là-bas sa famille, sa maison l’attendait, et selon ses dires, sûrement une fiancé. C’était triste, dans le fond, d’être marié de force et non par amour. Kalev lui rêvait d’une belle histoire, de douceur et de sentiments forts, mais cette crainte qu’il avait de se lier trop intensément aux autres le bloquait. Volage, il était incapable d’éprouver autre chose qu’une légère attirance. Malgré qu’il soit sociable, très ouvert et joyeux, ses véritables amis, il les comptait sur les doigts d’une main. Kirsan en faisait parti. Toujours adossé au torse de son compagnon, il l’écoutait répondre à ses questions, observait ce qu’il voyait de son visage, gravait ses traits dans sa mémoire. Le Poufsouffle aurait aimé effleurer du bout des doigts la joue du jeune homme, mais il se retint.

- Ce n’est pas drôle, que l’on t’impose une fiancé. L’amour est un très beau sentiment, mais il est intimement lié à la jalousie, qui le ternit. C’est triste..

Sa voix était teintée d’une légère peine dans ces quelques mots prononcés d’un ton faible, presque murmurés. Les yeux rivés sur le plafond vouté de la Salle sur Demande, Kalev songeait, à tout, à rien, et surtout à des choses complètement futiles. Il était ainsi : à se poser des questions étranges, penser nourriture au beau milieu de la nuit ou chercher ses mots pour remonter le moral des troupes. Si léger, si simple … A prendre la vie du meilleur côté, le plus beau qu’on lui offre.

- Tu oses me dire ça, rit l’adolescent. Je ne suis pas mauvais élève, mais je n’excelle pas comme toi. J’ai eu un Troll en potions, et j’en suis fier ! Je vais devenir un grand empoisonneur tu vas voir, dans quelques années on va m’emmener à Azkaban parce que j’aurais tué le président d’un pays avec un philtre d’amour raté.

A cette idée assez stupide mais somme toute amusante, Kalev sourit. C’était agréable de passer du temps, ainsi, à ne pas faire grand-chose si ce n’était parler, s’observer, être tout simplement là, ensemble. Le russe lui parla de la Kalinka ; qu’était-ce ? Il n’aurait sa réponse que la prochaine fois qu’il le trouverait. L’heure était venue de rejoindre leur dortoir respectif, il le savait, mais l’envie n’était pas vraiment là. L’idée de se quitter lui apparaissait comme un véritable supplice. Mais après un dernier soupir, il baissa les armes et accepta de suivre Kirsan dans les sombres et froids couloirs du château.

Comme toutes les nuits les professeurs se relayaient pour assurer la surveillance de Poudlard la nuit, afin d’empêcher tout élève d’errer impunément. Ce n’était pas pour dire, mais pas mal de jeunes gens leur passaient entre les doigts. On avait beau dire, un petit sorcier en herbe, c’était rusé … Surtout quand il avait quelque chose à cacher, ou quand la soif d’aventure se faisait ressentir. Aidé de son ami, ils durent ruser pour échapper à l’attention de l’enseignement, et s’enfermèrent dans une salle de classe déserte, habituellement dédiée à la Métamorphose.

Les rayons de la lune filtraient à travers les fenêtres, éclairant la pièce d’une pâle lueur blafarde, sans toutefois la réchauffer. Une plume avait été abandonnée sur une table, sûrement oubliée par un élève. Sur le tableau noir étaient écrites à la craie quelques formules simples, qu’on apprenait en première année. Kalev sourit au souvenir de sa première métamorphose, qu’il avait été tout particulièrement fier d’accomplir. Preuve en était que cette matière était devenue sa favorite.

Le Poufsouffle prit un bocal dans les étagères, puis pointa sa baguette à l’intérieur avant d’y jeter un sort. De petites flammes bleues y prirent vie, chaleureuses, enfermées dans le verre. Il porta le récipient jusqu’à l’un des pupitre et l’y posa, puis s’assit à côté, ses mains proches pour les réchauffer. Dire qu’ils n’étaient qu’en automne … Il allait mourir cet hiver ! Le professeur au dehors continuant de rôder, ils n’allaient pas pouvoir ressortir tout de suite. D’un côté, c’était contraignant, mais d’un autre, le Poufsouffle était ravi. Frictionnant son pull jaune et noir pour se réchauffer, il lança à l’adresse d’un Kirsan essoufflé :

- J’ai l’impression d’être passé à travers un fantôme tellement on gèle. Il fait froid aussi dans ton pays, non ? Comment fais-tu pour ne pas grelotter ? C’est … Inhumain. Moi je veux un bon feu de cheminée, un bouquin et une couette. J’adore la chaleur, c’est ce qu’il y a de plus agréable. Je suis très frileux, alors je cherche toujours les coins les plus tièdes qui soient.

Discussion futile pour rencontre futile. Pourtant Kalev souriait, balançait ses jambes dans le vide, doigts serrés sur le rebord du petit bureau, aussi joyeux qu’un gamin. Cela lui rappelait quand il était enfant et qu’il observait ainsi la pluie en chantonnant, assis sur le muret qui clôturait l’arrière de leur jardin. Ses parents le grondait, parce qu’il risquait de tomber malade. Le garçon n’aimait pas particulièrement la pluie, mais il savait en apprécier le son, qui l’apaisait, alors qu’il était à l’époque très angoissé. Mais surtout, il adorait l’odeur de la nature après une averse.

Dehors des hiboux hululaient, et parfois le corbeau de Kirsan venait joindre son cri aux leurs. Seuls dans cette pièce trop grande pour deux, ils attendaient que la voie se libèrent. Mais l’attente pouvait s’avérer longue lorsqu’on était fatigué. Le russe avait raison, il était grand temps de dormir, et Kalev sentait ses paupières lourdes prêtes à se fermer. Intérieurement, il se promit d’apprendre un sortilège très utile pour ne pas se faire attraper lors de ses petites escapades nocturnes. Ou alors, il tentait de voler une cape d’Invisibilité à une vieille famille de sorcier. C’était beau de rêver.

- Ce n’est pas tout mais on ne va pas camper ici, finit-il pas dire. Mais hors de question d’aller me coucher sans un bon lait chaud. On va passer par les cuisines.

Après plusieurs minutes de silence, Kalev éteignit les flammèches et quitta son pupitre, et quand ses pieds touchèrent le sol, un petit bruit retentit, succédé par celui de ses pas vers la porte. Au passage il attrapa la main de Kirsan qu’il serra dans ses doigts glacés, puis entrouvrit la porte. Personne à l’horizon. Parfait. Tel une ombre, il longea les murs, tâtonnant dans l’obscurité pour ne pas se perdre. Après cinq années d’errance dans le château, il le connaissait presque par cœur, mais la nuit tout était différent, et nombre de certitudes s’envolaient.

Arrivés dans l’immense hall de Poudlard, ils purent contempler à loisir les gigantesques sabliers comptabilisant les points obtenus par chaque Maison. Petit rituel ancestral, petite guerre futile et amicale entre élèves. Kalev ne s’intéressait pas beaucoup à la Coupe des Quatre Maisons. Quelque soit l’appartenance de son interlocuteur, cela ne changeait rien à ses yeux, mais ce n’était pas l’avis de tout le monde. Malgré la défaite du plus grand mage noir de tous les temps, certains Serpentards issues de familles qui se prétendaient pures continuaient de cracher sur les Sang-de-Bourbe, et parfois même les mêlés.

Arrachant ses yeux cobalt du sable qui coulait lentement, il reprit sa route à travers les boyaux, et emprunta un petit escalier vers les cachots, menant au passage aux cuisines. Le couloir était éclairé de torches magiques suspendues aux murs, diffusant à la fois lumière et chaleur, mais les courants d’air étaient toujours présents. C’était fichtrement mal isolé dans le coin, pour peu il regretterait leur petite maison bien chaleureuse près de Londres.

Kalev s’arrêta face à un étrange tableau, puis chatouilla un fruit du bout du doigt ; l’œuvre d’art pivota, laissant un trou béant dans le mur leur permettant d’entrer. Plus loin des bruits de pas résonnèrent. Sans réfléchir, le blond attira le russe à l’intérieur avec lui, et lorsque le battant fut refermé, enfin il souffla. Devant eux s’activaient les elfes de maisons en charge des tâches ménagères de Poudlard …
Revenir en haut Aller en bas
https://riddikulus2.forumsrpg.com/t352-kalev-hopwar-pour-vous-s
Kirsan Vitali

Kirsan Vitali
+ : Collège - 6eme

Masculin Capricorne Zeeeennnnnn !!!!!

█ Points : 20
█ Gallions : 9261
█ Messages : 11

♦ Né(e) le : 26/12/1994
♦ Age : 29
♦ Sang : né de parents sorciers
♦ Animal : Corbeau
♦ Sortilège : Alohomora
♦ Baguette : pin blanc de corée et ventricule de dragon, 28.3 cm, rapide et souple, excellente prise en main
♦ Nationalité : russe

aucun


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien:
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeVen 28 Oct - 12:22

A la question de son vis-à-vis Kirsan hocha simplement la tête. Oui chez lui il faisait vraiment froid. Au cœur de la Sibérie les températures pouvaient descendre vers les moins quarante. Un froid à glacer n’importe qui, même le plus brave des hommes. D’ailleurs la vie y était tellement rude que cette région, au final, n’était rien de plus qu’un immense désert de glace. On y trouvait pourtant de magnifiques trésors tels les sublimes tigres de Sibérie, les plus gros félins au monde. Lui ne souffrait pas trop du froid, pire il l’adorait. L’hiver était sa saison, celle dans laquelle il se retrouvait.

-Je suis habitué à la rudesse du climat, je tiens très bien le froid. Ici il fait presque chaud comparé à chez moi. Et puis, la neige est un peu mon élément.

Il parvenait, il s’en souvenait, déjà tout petit à faire naître dans les tourbillons de flocons des animaux fait d’air et de froid.
Le russe observa son comparse prendre un bocal et y faire naître une flamme bleutée, sensée les réchauffer. Il doutait n peu de l’efficacité de ce sort. En hiver, nombreux étaient les élèves à se tasser autour d’un bocal. Ridicule. Rien ne valait un footing pour se réchauffer, suivit d’un bain brulant. Que des petites natures ces anglais. Il finit par rejoindre son ami pour frictionner à son tour ses bras, essayant par là de le réchauffer un peu. Sans un mot il écouta ce qu’on lui murmurait. Rentrer dormir semblait une bonne idée, Jij approuva par un croassement.

Kirsan recula lorsque son cadet descendit de la table. Il pensait rentrer à son dortoir, ce ne fut pas le cas. Kalev émit l’idée intéressante d’un lait chaud avant de dormir. Pourquoi pas. Mais à cette heure il fallait obligatoirement se rendre en cuisine pour trouver de quoi boire ou manger. Pas de nourriture après l’heure du repas, c’était la règle.
Sans un mot, Kirsan emboita le pas de son camarade. Dire qu’il n’avait pas pris sa baguette … Jij au devant d’eux ouvrait le marche jusqu’au hall. Il darda ses yeux de pluie sur l’immense sablier. En ce moment, Griffondor menait, de peu. Ah la rivalité entre maison, Kirsan y prenait parfois part, toujours fier de rapporter quelques points à Serdaigle. De là à proférer menace et cracher des insultes sur les autres, il ne fallait pas exagérer. En général le russe était assez épargné des brimades et autres regards noirs lancés à ceux non issus de familles sorciers. Peu de gens savait pour le cas des Vitali. Et ceux qui savaient, Kirsan s’en fichait bien. lui-même ne faisait qu’un bref séjour dans le monde des sorciers.
Lorsqu’il se rendit compte que Kalev avait repris sa marche, le russe sursauta. Il partit en petite foulée pour réduire la distance entre eux et lui prit la main. A les voir ainsi on aurait pu penser à un couple. Encore une rumeur qui aurait ravi les fans de Kalev. Ou pas. Leur idole homosexuelle, un coup dur pour le moral des troupes.

Ils s’arrêtèrent devant un tableau, une nature morte, tout ce qui pouvait être de plus étrange dans ce château. Un tableau immobile alors que tous les autres voyaient leurs contenu se promener librement au gré de leurs envies, et même parler ! Le premier jour Kirsan s’était demandé si il ne s’était pas cogné très fort la tête pour imaginer ça. Au fil des ans plus rien ne l’étonnait. Et c’était bien cette « magie » ce fantastique qui lui manqueraient. Sa vie fade ne trouvait un sens que lorsque les flocons prenaient la forme d’animaux. A la fin de l’année ils ne seraient plus que des flocons.
Kalev chatouilla un fruit, et une prote s’ouvrit. Sans avoir le temps de demander, le blond entraina son aîné avec lui à travers ce gouffre noir. A l’instant même où la porte se referma, un surveillant tournait au bout du couloir. Kirsan regardait encore derrière lorsque la soudaine odeur de nourriture le fit détourner le regard. Sous ses yeux s’étalaient les cuisines de Poudlard. Il ne s’y était jamais rendu, et l’émerveillement se lisait sur son visage d’ordinaire calme et fermé. Les deux jeunes gens furent accueillis par des elfes de maison. Kirsan n’en avait jamais vu non plus, chez eux les domestiques étaient humains. Il s’offusqua toutefois de les voir si mal vêtu.

-Qu’est-ce que ça veut dire ? Ces créatures n’ont rien sur le dos. On dirait des esclaves du temps romain.
-Bonsoir élèves de Poudlard
, commença une elfe en s’avançant vers eux, ses grands yeux globuleux et mouillés lui donnant un air d’animal malheureux. Il est rare de voir des élèves nous rendre visite. Vous voulez quelque chose élèves de Poudlard ?

Kirsan regardait tour à tour l’elfe et Kalev. Non il n’allait pas vraiment lui demander quelque chose au milieu de la nuit ?

-Kalev, c’est la première fois que je rencontre ce genre de créature, il va falloir m’expliquer. C’est quoi cet accoutrement ? Qu’est-ce qui se passe là ?

On devinait aisément la colère dissimulée derrière l’incompréhension. Poudlard qui emploie des esclaves, voilà qui brisait un peu son idéal du monde magique. Même si il savait dans le fond, que tout n’avait pas toujours été rose. Surtout lors du règne de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.
Revenir en haut Aller en bas
Kalev Hopwar
Sixième • Poufsouffle

Kalev Hopwar
+ : "Trouvé (Kalev) Poufsouffle6eme

Masculin Lion Je suis trop un beau gosse huhu !

█ Points : 60
█ Gallions : 9347
█ Messages : 43

♦ Né(e) le : 21/08/1995
♦ Age : 28
♦ Sang : Mêlé.
♦ Animal : Hibou
♦ Sortilège : Evanesco.
♦ Baguette : Bois de cerisier, cheveu de Vélane, 27 centimètres, parfaite pour les métamorphoses, relativement souple.
♦ Nationalité : Anglaise.

Joueur de Quidditch


Info Riddikulisiens
Surnom Riddikulisien: Kalev. Kal' ça le fait aussi.
Grimoire Personnel:

MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitimeSam 7 Jan - 13:38

Kalev fut étonné de la réaction de Kirsan, mais tenta de ne rien laisser paraître. Ainsi donc, il n’avait jamais vu d’elfe de maison ? Était-il né-moldu pour ignorer ce genre de choses ? Ce n’était pas un reproche, bien entendu, mais de nos jours il était rare que les jeunes sorciers n’ai pas connaissance des différentes créatures jouant un rôle majeur dans le monde de la magie. Et les elfes de maison étaient justement très importants : sans eux, Poudlard ne serait pas aussi confortable, et bon nombre de familles de sang-pur verraient les membres de leur lignée fauchés par la famine et le froid. Rien n’était plus agréable que des chaussettes tricotées par un elfe pour les nobles pieds de ces gens-là.

Le garçon de Poufsouffle garda le silence, le temps de chercher ses mots. Il ne voulait pas que cette soirée soit gâchée par la déception de Kirsan. Il devait lui faire comprendre que les elfes de Poudlard étaient les mieux traités, mais comment ? Il n’avait jamais été très doué avec les mots. Il préférait les gestes. Parler, c’était parfois tellement inutile … Kalev n’était ni diplomate, ni auteur, lui laissait les belles tournures aux poètes et autres chanteurs de liberté. Un peu dépité, il tira une chaise et s’assit, et, après quelques minutes, rompit enfin le silence :

- Les elfes de maisons sont surtout engagés par des familles de sang-pur, mais il y en a aussi à Poudlard, pour s’occuper de tout ce qui est cuisine, lessive, ménage … Les tâches ingrates. Il est vrai que leur condition n’est pas très enviable, mais à Poudlard, ils sont sûrement traités mieux que partout ailleurs. De plus, la plupart d’entre eux aiment ce qu’ils font. Enfin, je crois. De toute façon, je ne suis pas très doué pour ce genre de choses. Dis-toi juste que ceux qui servent les sorciers les plus nobles sont pires que des esclaves. Ici, c’est le grand luxe : on ne les punit jamais, ils ont un toit, et sont ensemble.

Kalev soupira. Ce que c’était maladroit. Au final il ne présentait que les mauvais côtés ; parce que soyons honnêtes, les bons étaient rares, voire inexistants. Les draps propres dans lesquels ils dormaient et les bons repas qu’on leur offrait était le fruit du travail acharné des elfes. Toutefois il ne mentait pas : les locataires de l’école vivaient dans des conditions bien plus favorables que celles de leurs frères au service des famille les plus puritaines du monde sorcier.

Les créatures leur apportèrent une délicieuse tasse de lait chaud, et Kalev s’empressa de serrer ses doigts gelés autour du récipient. Vivement le retour de l’été, de son grand soleil et de ses vacances. Le froid, c’était sans lui. Jamais il ne pourrait vivre dans le pays de Kirsan. Aussi beaux soient les paysages enneigés des pays du nord, jamais il ne pourrait renoncer à la chaleur douillette d’une campagne verte réchauffée par les rayons du plus brillant des astres. Kalev lâcha un petit soupir de bien-être, puis se tourna vers son ami, un grand sourire aux lèvres.

- Je suis impatient d’en entendre plus sur ton pays. Je ne connais que l’Angleterre et Poudlard, alors j’adore entendre parler du reste du monde. Comme mon frère ainé est un joueur de Quidditch professionnel, il voyage beaucoup, et me raconte toujours ce qu’il a vu. Mes parents sont du genre sédentaires et quittent rarement leur petit coin de vie, donc je n’ai jamais eu l’occasion de voir d’autres horizons. Et toi, tu as déjà voyagé ?

Kalev était bien dynamique pour quelqu’un qui n’avait pas dormi depuis longtemps, mais l’excitation de cette rencontre étouffait sans peine sa fatigue. Il avait hâte d’en savoir plus sur Kirsan, sur son univers, de le revoir et de discuter avec lui. De l’entendre rejouer du piano aussi, c’était si beau à entendre. Oui, il était vraiment impatient d’en apprendre davantage, toutefois, pour l’heure, il était clairement temps de rejoindre leur dortoir respectif. Tout en remettant sa tasse aux elfes souriants qu’il remercia, il dit à son camarade :

- Je n’en ai pas très envie, mais je pense qu’il est l’heure d’aller dormir. La salle commune de Poufsouffle n’est pas très loin, mais tu risques d’avoir du mal à rejoindre ta tour, non ? La chatte de Rusard adore rôder la nuit. C’est une bête vicieuse. Comme son maître.

Le blond n’aimait pas beaucoup le concierge de Poudlard. Aux yeux du vieux Cracmol, tout prétexte était bon pour lui coller des heures de retenu. C’était connu, il ne supportait pas les élèves, qui li rappelaient trop que lui-même était incapable d’utiliser une baguette. Toute sa frustration, il la déversait sur les jeunes gens qui gambadaient dans les couloirs, et il était évident que son plus grand plaisir était de coincer un élève en pleine nuit pour l’emmener voir un directeur de Maison. Autant dire qu’il valait mieux ne pas le croiser.

- Je te dirais bien que je t’invite chez les Poufsouffles, mais je crois avoir le vague souvenir que le règlement que je n’ai jamais lu stipule que c’est interdit. Mes camarades ne dirait rien, mais si un prof le découvre ou qu’un crétin décide de balancer, ça risque de chauffer. Donc, je suppose qu’on va devoir prendre quelques risques. Partant pour une dernière escapade ?

Autant terminer la nuit en beauté. S’il y avait moyen de la rendre plus passionnante encore, mieux valait ne pas rater ça. De plus, il connaissait quelques passages secrets, cela pourrait peut-être s’avérer utile. Au pire, ils se cacheraient dans un placard à balais. Les placards à balais étaient d’excellentes cachettes, bien que pas toujours fiables. Mais peu importait. Au pire, il tenterait de sauver les meubles du côté de son ami et se prendrait quelques heures de retenus. Une de plus, une de moins, il n’était pas à ça près … Surtout qu’il était déjà pris tous les soirs pour les deux semaines à venir.
Revenir en haut Aller en bas
https://riddikulus2.forumsrpg.com/t352-kalev-hopwar-pour-vous-s
Contenu sponsorisé



MessageSujet: Re: "Trouvé (Kalev)   
"Trouvé (Kalev) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

"Trouvé (Kalev)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Kalev Hopwar, pour vous servir.
» Elles ne sont pas les seules à fondre. [PV Kalev][TERMINE]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Riddikulus Hogwarts² :: POUDLARD ::  Salle sur Demande :: La chambre Secrete-